Nota : les clichés de ce site sont de Christian (CC), Jean-Pierre (jp) ou Internet (@),
ceux de jpy sont sans indication particulière. Les légendes sont du rédacteur.
De la gare de l'Est au musée Carnavalet
Le musée Carnavalet – Histoire de Paris est le plus ancien musée de la Ville de Paris. Il ouvre au public le 25 février 1880 dans l’hôtel Carnavalet situé au cœur du Marais, l’un des quartiers de la capitale où le patrimoine architectural est particulièrement préservé.
Depuis 1880, l’extension du musée a été importante, avec la construction de nouveaux bâtiments et l’annexion de l’hôtel Le Peletier de Saint-Fargeau en 1989. Aujourd’hui, l’architecture du musée offre une histoire de plus de 450 ans qui se déploie sur deux hôtels particuliers. Depuis plus de 150 ans, ses collections sans cesse enrichies retracent l’histoire de Paris, de la préhistoire à nos jours.
Les dates clés
1548-1560 : construction de l’hôtel particulier pour Jacques des Ligneris, président du Parlement de Paris.
1660 : l’hôtel est complété par le célèbre architecte François Mansart qui surélève le porche de la façade sur l’actuelle rue de Sévigné.
1677-1696 : Madame de Sévigné et sa famille résident dans l’hôtel.
1688 : Pierre Bullet, architecte du Roi et de la Ville, construit l’hôtel Le Peletier Saint-Fargeau.
1866 : l’hôtel Carnavalet est acquis par la Ville de Paris.
1880 : le musée Carnavalet ouvre ses portes au public.
1989 : l’hôtel Le Peletier Saint-Fargeau est annexé au musée.
2015 : début du déménagement complet des collections.
2016 : fermeture du musée et suite du déménagement complet des collections.
mi-2017 : début du chantier de rénovation.
2021 : réouverture du musée.
La cour d'honneur sous la pluie
N0 : Secteur 1 - Vestiaire et galerie des Enseignes
Les enseignes de commerce façonnent le paysage urbain. Déployée sur deux salles, l’importante collection du musée suggère l’évocation d’une flânerie dans une rue parisienne passant d’un commerce à l’autre.
vers le Niveau -1
Dans la seconde salle de la galerie des Enseignes, nous descendons un escalier qui nous mène au niveau -1.
Mais le problème c'est que nous entons par la sortie, rires !
Nous visiterons ce niveau à l'envers en commençant par le 16è siècle pour terminer par la Préhistoire, en passant par l'Antiquité.
En voyant notre parcours effectué à rebrousse poil, un agent d'accueil et de surveil-lance aura cette réflexion : "Il a un problème votre guide".
N-1 : Secteur 6 : Paris du 16e siècle au Moyen Âge
Dans les trois salles du Moyen Âge, l’histoire de Paris est présentée à la fois par des œuvres et des fragments d’architecture de l’époque et par des œuvres postérieures, datant notamment du 19e siècle qui s’engage alors dans une défense et une sauvegarde du patrimoine unique.
Une section se concentre sur le territoire de l’île de la Cité, le cœur du Paris médiéval réunissant les pouvoirs politique et religieux. Au centre de la pièce, une maquette de l’île permet de visualiser l’espace urbain et sa densité. Une exceptionnelle gargouille provenant de la cathédrale Notre-Dame domine la salle. Dans la vitrine, les produits d’une fouille archéologique, rue de Lutèce, livrent un témoignage saisissant sur la vie quotidienne de la période. Sont notamment exposées des vaisselles en bois et des chaussures en cuir dans un très bon état de conservation.
Après l’île de la Cité, le parcours conduit le visiteur sur la rive gauche de la Seine, d’abord hors des murs de la ville médiévale, pour découvrir l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés et sa nécropole royale puis dans ses murs, avec notamment la présentation d’une sélection de collèges qui composent l’espace universitaire d’alors : les Bernardins (fondé en 1245), les Prémontrés (1252), la Sorbonne (1257), de Navarre (1304) et de Beauvais (1370). Au Moyen Âge, l’université de Paris attire 3 000 à 4 000 étudiants. De nombreux fragments, notamment des vitraux, de ces collèges sont exposés.
Nota : les clichés ne sont pas dans un ordre précis, puisque les trois photographes, vu l'étroitesse des lieux, sont à droite ou à gauche ou dans le couloir.
N-1 : Secteur 5 - Paris à l'Antiquité
Cette section présente la Lutèce gallo-romaine. Les imposants blocs de pierres sculptés et les nombreux éléments de décors présentés proviennent de différents espaces publics de la ville : les Arènes, le forum, les thermes et les aqueducs. La sphère domestique – consacrée aux arts de la table, aux objets et rituels du quotidien ou encore à l’hygiène corporelle – est exposée dans les vitrines au centre de la pièce.
Les Arènes de Lutèce se placent par leur dimension (130,40 m sur 100 m) parmi les plus grands édifices de spectacle de la Gaule, juste après Arles ou Nîmes.
Les fouilles archéologiques menées lors des grands chantiers haussmanniens dans la seconde moitié du 19e siècle ont mis au jour plusieurs nécropoles gallo-romaines. Les œuvres qui terminent cette partie du parcours sont toutes issues de ce contexte funéraire : des cuves de sarcophage sur lesquelles le nom de « Paris » est gravé pour la première fois, des bijoux, des armes, une exceptionnelle trousse de médecin datée du 3e siècle ou encore des pièces de monnaie à l’effigie de l’empereur Julien l’Apostat qui a séjourné à Lutèce.
N-1 : Secteur 4 - Paris à la Préhistoire
L’ensemble du fond mésolithique (–9000 à –5000) présenté vient de la fouille réalisée dans la rue Henri-Farman dans le 15e arrondissement. Elle a mis au jour les vestiges d’un camp de chasseurs-cueilleurs. Cette halte de chasse de quelques jours à plusieurs semaines a conservé des traces d’occupation : foyer, consommation d’animaux, éclats de taille de silex qui témoignent de la fabrication d’outils et d’armes, surtout des pointes de flèche.
Les vestiges du néolithique (–6500 à –4500) exposés dans la seconde salle sont exceptionnels. Ils ont été trouvés lors de fouilles menées dans le quartier de Bercy qui ont permis d’identifier la trace de trois bâtiments, d’une palissade et d’un ponton évoquant un village en bordure d’un ancien chenal de la Seine. Plusieurs pirogues en chêne, dont l’une est exposée, et un arc en bois d’if font partie des découvertes essentielles de cette fouille, versée en totalité dans les collections archéologiques du musée.
retour au Niveau 0
N0 : Secteur 2 - Galerie d'Introduction
La première salle est consacrée aux symboles et la devise de Paris ; elle résume son développement et mentionne quelques lieux, personnalités ou événements majeurs.
La seconde salle est divisée en trois volets distincts. Le premier raconte les origines du bâtiment puis du musée ; le deuxième donne à voir la diversité des collections qui le composent et racontent Paris ; le troisième volet est dédié à l’actualité tant du musée que de la Ville de Paris : une œuvre de la collection, une nouvelle acquisition, un hommage…
montée au Niveau 1
peintures murales de l'escalier de l'hôtel de Luynes
Les peintures ont été acquises par la ville de Paris, en 1901, lors de la démolition de l'hôtel de Luynes, sis boulevard Saint-Germain, en vue d'un remontage éventuel dans un édifice municipal.
En 1903, le voeu de la commission du Vieux-Paris est que les peintures soient utilisées dans les agrandissements projetés du musée Carnavalet.
En 1909-1911, elles sont remontées dans l'escalier nouvellement construit du musée Carnavalet.
Elles ont été réalisées en 1748 par les Brunetti .
Fréquent à Paris au 18° siècle, ce décor est ainsi décrit dans un Guide des amateurs et des étrangers voyageurs à Paris (1786) :
« Cette architecture est égayée par des figures dans diverses attitudes, placées dans les entrecolonnements : elles semblent occupées à regarder ce qui se passe sur l'escalier. »
Niveau 1
N1 : Secteur 7 - Paris de 1547 au 18e siècle
Trois salles s’attachent à l’histoire religieuse, politique, administrative et économique des règnes d’Henri II et de Catherine de Médicis à Louis XIV.
Vient ensuite la galerie consacrée aux grandes transformations urbaines que connaît la capitale à la même période, d’Henri IV à Louis XIV. L’espace parisien est profondément modifié avec la création de la place Dauphine, du Pont-Neuf, l’aménagement de la place Royale, actuelle place des Vosges, puis de la place des Victoires et de l’actuelle place Vendôme…
Dans les trois salles suivantes, de magnifiques grands décors du 17e siècle : le salon Colbert de Villacerf et les deux salons La Rivière peints par Charles Le Brun, convo-quent tous les arts.
Figure incontournable de la vie intellectuelle du 17e siècle, Madame de Sévigné contribue au rayonnement de la capitale. Dans trois salles, le visiteur découvre la célèbre épistolière avec notamment son portrait et le secrétaire sur lequel elle écrivait les fameuses lettres adressées à sa fille. La Fontaine, Corneille, Molière… sont ses contemporains.
La "Ligue" est le nom donné pendant les guerres de religion à un parti qui s'était donné pour mission de défendre la foi catholique contre le protestantisme. Après la mort d'Henri III (1er août 1589) la "Ligue" s'opposa farouchement à l'avènement de l'héritier de la Couronne, Henri IV, prince protestant. Plusieurs manifestations spectaculaires mêlant moines, soldats et enfants eurent lieu dans Paris entre 1590 et 1593. Seule la conversion d'Henri IV au catholicisme, en 1593, put apaiser les esprits. De nombreuses versions peintes et une gravure de Petrus Koerius ont largement diffusé l'événement.
Le cortège, composé de moines armés et venant de l'église Saint-Jean-en-Grève, traverse la place après être passé sous l'arcade Saint-Jean, pavillon sud de l'Hôtel de Ville. À droite on aperçoit la grève, l'île de la Cité et l'île aux Vaches (future île Saint-Louis). L'Hôtel de Ville est encore inachevé.
Première toile : anonyme vers 1590 - Seconde toile : attribué à François Bunel vers 1590
BUREAU DE MADAME DE SÉVIGNÉ
4e quart du 17e siècle , Bois (matériau), Bambou, Laque, Vernis, Laiton
Le bureau, dont la donation au musée est venue enrichir la collection des meubles souvenirs de personnalités parisiennes, permet d’évoquer la passion de la marquise pour l’écriture. Provenant du château des Rochers où Madame de Sévigné séjournait régulièrement, on peut supposer que la célèbre marquise a rédigé plusieurs de ses lettres sur l’abattant formant la table à écrire.
Rare exemple de pièce de mobilier réalisée en Chine méridionale pour le compte de la Compagnie des Indes, à la fin du 17e siècle, il se caractérise par la différence de traitement du décor, entre une face typiquement occidentale et des côtés dessinés dans la tradition chinoise. Décoré de fleurs, fruits, oiseaux et papillons dorés sur fond de laque noir, ce bureau porte les doubles armes des Rabutin et des Sévigné, et témoigne des échanges artistiques entre l’Extrême-Orient et l’Europe au 17e siècle.
N1 : Secteur 8 et 9 - Paris au 18e siècle
Les années 1730 à 1750 sont développées dans six period rooms dénommées « salles Bouvier » conformément aux clauses de l’important legs d’une antiquaire parisienne. Les pièces de mobilier et les objets d’art décoratif exposés reflètent d’un art de vivre de groupes sociaux privilégiés. Chaque pièce témoigne de la créativité et de la qualité de l’artisanat parisien au 18e siècle, que l’histoire des métiers et des quartiers où ils sont installés vient enrichir. Ébénistes, menuisiers, sculpteurs, horlogers, bronziers, fondeurs, doreurs ont travaillé à transmettre, sur plusieurs générations, un savoir-faire unique. L’habitat des Parisiens aisés se transforme. Un nouvel ameublement, plus léger et plus varié, voit le jour. Les arts de la table, avec l’orfèvrerie, la céramique et la verrerie, témoignent d’un grand raffinement.
La dernière partie du parcours est consacrée au rayonnement intellectuel de Paris et aux principaux acteurs de l’époque des Lumières. De part et d’autre du palier de Luynes, les encyclopédistes Denis Diderot et Jean Le Rond d’Alembert font face aux philosophes Voltaire et Jean-Jacques Rousseau. Plusieurs objets leur ayant appartenu ou à leur effigie sont exposés, autant de témoignages de leur grande popularité. Dans la salle suivante, les échanges entre la France et les États-Unis d’Amérique dans leur conquête de l’indépendance sont abordés, placés sous la figure tutélaire de Benjamin Franklin.
N1 : Secteur 12 - Paris à la Belle époque
Désignant le moment charnière entre la fin du 19e et le début du 20e siècle, au sein d’une période secouée de vives tensions sociales, la « Belle Époque », expression forgée a posteriori, semble une parenthèse enchantée dont Paris est le décor.
Réunies sur une seule cimaise, plus de 40 peintures données par M. et Mme Seligmann, composées notamment d’œuvres de Jean Béraud, d’Henri Gervex ou encore de Louise Abbéma, offrent une chronique vivante des sociabilités parisiennes. Ainsi l’on passe des rues de la capitale aux grands cafés, des parcs parisiens aux soirées mondaines, des portraits d’actrices aux intérieurs feutrés.
Les deux salles suivantes présentent les décors rapportés du Café de Paris, restaurant renommé situé au 41, avenue de l’Opéra, par Henri Sauvage et Louis Majorelle, et de la bijouterie Fouquet, créé en 1901 par l’artiste Alfons Mucha.
C’est le plein épanouissement du style Art nouveau, expression d’un goût pour l’asymétrie et pour la ligne « en coup de fouet », qui investit l’architecture et les arts décoratifs.
Niveau 2
N2 : Secteur 13 à 15 - en vrac la Révolution française,
et le 19e siècle et ce, au pas de charge ...
Retour au N1, avant de sortir pour aller au restaurant
vers le restaurant " l'Ami Justin "
12h45 : Départ par la rue madame de sévigné, puis face à l'église Saint Paul et Saint Louis, nous tournons à gauche rue Saint-Antoine, puis 1/2 tour direction la rue de Rivoli, vers la station de métro Saint-Paul, ligne 1, direction Nation.
A Nation, terminus ligne 2 : direction Porte Dauphine, descente à Philippe Auguste.
Nous sommes boulevard de Charonne et prenons la direction du boulevard de Ménilmontant. Nous faisons 1/2 tour , puis après 50mètres , nous traversons le boulevard de Charonne pour emprunter le boulevard de Ménilmontant.
Un joyeux cafouillage sous la pluie,. Certains chantent ou dansent sous la pluie.
Bref il fait faim ! 150 mètres plus loin nous arrivons au carrefour de la rue du Repos, nous en avons bien besoin. Il est 13h18 et nous entrons dans le restaurant "l'Ami Justin".
Ha ! J'oubliais. Notre guide Michel après une bonne centaine de mètres, s'aperçoit qu'il n'a plus sa sacoche. Il part la rechercher en nous laissant partir pour le restaurant.
Il nous y rejoindra avec sa sacoche, mais aussi sa tablette, oubliée elle aussi.
au restaurant " l'Ami Justin "
Le Café L'Ami Justin dégage une ambiance très chaleureuse tant au niveau du lieu que du lieu.
De toute façon, ce quartier n’est pas un endroit très animé, il semble donc que vous ayez encore plus besoin de la chaleur de cet endroit. Le menu est un peu malsain ; Plus précisément, vous risquez de prendre du poids, mais tout est tellement délicieux :)
avis : pariste.net
Appuyez sur la flèche à droite pour revenir en haut de la page